2。1 Qu’est-ce qu’une femme ?
Ce mystère féminin crée une telle confusion qui ni l’homme ni la femme ne sauraient définir la femme。 Et pour cause : d’un point de vue existentialiste, on ne saurait dire qui on est。 L’un dit que c’est une matrice。 Cependant parlant de certaines femmes, les connaisseurs décrètent : « Ce ne sont pas des femmes。» Bien qu’elles aient un utérus comme les autres。 Tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il y a dans l’espèce humaine des famelles ; elles constituent aujourd’hui comme autrefois à peu près la moitié de l’humanité。 Saint-Thomas décrète que la femme est un « homme manqué », un être « occasionnel »。 C’est ce que symbolise l’histoire de la Genèse où Eve apparaît comme tirée, selon le mot de Bossuet, d’un
« os surnuméraire » d’Adam。 L’humanité est mâle et l’homme défénit la femme non en soi mais relativement à lui ; elle n’est pas considérée comme un être autonome。 Et pourtant on
nous dit que « la féminité est en péril », celle-ci est-elle secrétée par les ovaires ? Ou figée au fond d’un ciel platonicien ? Suffit-il d’un jupon à frou-frou pour la faire descendre sur terre ? Enfin, c’est une question difficile à répondre puisque son cadre s’empare de tout, les adeptes savent expliquer à travers de milliers disciplines。 En même temps, c’est une question facile à répondre puisque la femme, c’est justement une espèce relativement à l’espèce masculine ou virile, voire les enfants puérils connaissent la femme。 Ce n’est pas le point significatif de ce mémoire。 Mon idée c’est que tous, aussi bien hommes que femmes, qui que nous soyons, nous devons être considérés comme des êtres humains。 Il est claire qu’aucune femme ne peut prétendre sans mauvaise foi se situer par delà de son sexe。文献综述
2。1。1 L’explication des termes
« la femme, l’être relatif », écrit Michelet, c’est ainsi que M。Benda affirme dans le Rapport d’Uriel : « le corps de l’homme a un sens par lui-même, abstraction faite de celui de la femme, alors que ce dernier en semble dénué si l’on n’évoque pas le mâle。 L’homme se pense sans la femme, elle ne se pense pas sans l’homme。 » La catégorie de l’Autre est aussi originaire que la conscience elle-même。 Le couple est une unité fondamentale dont les deux moitiés sont rivées l’une à l’autre : aucun clivage de la société par sexes n’est possible。 C’est là ce qui caractérise fondamentalement la femme : elle est l’Autre au coeur d’une totalité dont les deux termes sont nécéssaires l’un à l’autre。 La femme est nécessaire et bénéfique à l’homme, mais toujours dans la subordination。 Le rapport des deux sexes n’est pas celui de deux éléctricités, de deux pôles : l’homme représente à la fois le positif et le neutre au point qu’on dit en français « les hommes » pour désigner les êtres humains, la femme apparaît comme le négatif si bien que toute détermination lui est imputée comme limitation, sans réciprocité。 Le corps de la jeune fille, lui apparaît comme doué de vertus magiques, c’est un trésor, une arme, elle en est fière。 Sa coquetterie, qui souvent avait disparu pendant les années d’enfance autonome, ressuscite。 Elle essaie des fards, des coiffures, au lieu de cacher ses seins, elle les masse pour les faire grossir ; elle étudie son sourire dans les glaces。 Elle devient un objet, et elle se saisit comme l’objet, c’est avec surprise qu’elle découvre ce nouvel aspect de son être。 Son existence vise à flatter les hommes, et elle n’est rien d’autre que ce que l’homme